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 Les formes du récit

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Kyoko [Admin]
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MessageSujet: Les formes du récit   Les formes du récit EmptySam 1 Oct - 9:01

Les Formes du récit





Voilà un article qui me tient énormément à cœur parce qu’aujourd’hui, les éditeurs et les auteurs, non contents de confondre les différentes formes de récits, en ont aussi une grande méconnaissance
Un récit peut être présenté sous plusieurs formes, et chacune de ces formes a sa valeur, son objectif. Il est donc inconcevable d’avoir des attentes propres à d’autres formes de récit. On peut ou pas aimer un format spécifique mais se plaindre du manque d’éléments qui, de base, ne devrait pas y figurer est tout simplement stupide, contreproductif, et décevant.

Alors, aujourd’hui, en espérant ne rien omettre dans mon analyse, je vais partager avec vous les différentes formes du récit, leurs objectifs, valeurs et les attentes que l’on devrait avoir en les lisant…




I. Roman

Commençons par le plus facile : le Roman.
Le Roman est un genre littéraire apparu au milieu du Moyen-Âge. Avant cette création, tous les textes littéraires étaient écrits en vers et chantés. L’évolution a voulu des textes écrits en prose et destinés à la lecture individuelle.
Aujourd’hui, le roman est le genre le plus répandu dans la littérature car il présente de nombreux points importants pour le lecteur d’aujourd’hui.

L’élément principal qui caractérise le roman est le fait d’avoir de nombreuses péripéties qui parcourent le récit. Peu importe le thème ou le genre thématique dudit roman, le récit doit donner l’impression de passer par plusieurs épreuves avant d’aboutir à sa conclusion. Ce sont ces évènements divers et variés que l’on appelle péripéties.
Il est donc de bon ton de considérer le roman comme ayant une trame principale avec sa conclusion mais également des trames secondaires et tertiaires qui viendront compléter le récit.

Dans le cas d’une série, en général, chaque tome possède sa trame principale mais elle peut éventuellement être supplantée par une trame supérieurement générale à toute la série.
Je m’explique en donnant un exemple des plus compréhensibles.
Prenons Harry Potter de J.K Rolling. Quand on lit les premiers tomes, on découvre une intrigue propre liée à chaque tome, faisant avancer l’histoire, que ce soit au niveau des personnages aussi bien qu’au niveau du but final : à savoir, vaincre le grand méchant Voldemort (oui, je n’ai pas peur de prononcer son nom :p )
Pourtant chaque tome a sa trame qui s’achève au début de chaque été.
Et c’est dans les derniers tomes que l’on constate que chaque histoire est liée l’une à l’autre, car chaque histoire met en scène un horcrux dont a besoin Voldi chéri pour récupérer toute sa puissance.
Il y a donc un but général à la série, une trame qui domine l’ensemble des trames principales d’une série.
Cependant ! Il peut ne pas y avoir de trame supérieure et simplement des trames toutes aussi indépendantes les unes des autres que dépendantes des tomes précédents.
Prenons en exemple Mercy Thompson de Patricia Briggs.
Chaque tome a sa propre trame principale et chaque évolution de cette trame amène une continuité dans la vie de l’héroïne qui amène d’autres histoires… parfois liées aux précédentes, comme une suite ou une conséquente (comme quand elle se retrouve à devoir un service aux vampires en échange d’une aide apportée dans le tome précédent), parfois marquant simplement les aléas de la vie (comme le retour de l’ex qui revient avec des ennuis monstrueux, au sens propre du terme).
Les deux cas sont donc parfaitement plausibles et dans les deux cas vous noterez qu’il existe toujours une trame principale. Et qui dit trame principale dit trames secondaires.
D’une manière assez courante, lorsqu’il ne s’agit pas d’une romance en genre principal, on se retrouve avec une trame secondaire romantique. Exemple de la superflic qui se retrouve coéquipier avec cet insupportable et sexy bleu avec qui elle va probablement développer une relation des plus mouvementées. Mais, étant flic, la trame principale du tome ou de la série sera la traque des salopards qui se complaisent à causer le mal.

/!\ Notes de Kailyn Mei pour vous aiguiller davantage dans la conception d’une série de romans /!\
Dans une série télévisée, on appellerait cette trame supérieure qui guide toute la série un fil rouge. C’est ce qui correspond à une quête qui guide les protagonistes au fil des épisodes d’une saison (ce qui équivaut à un tome de roman en terme littéraire) ou sur l’ensemble d’une série (dans le cas d’une saga telle que Harry Potter).
Quelques exemples :
- L’identification d’un tueur ayant assassiné quelqu’un d’important pour le héros (The Mentalist, Castle)
- Le combat contre une organisation du mal et l’accomplissement d’une prophétie (Wolfram & Hart de Angel)
- Le voyage jusqu’à une terre légendaire (Battlestar Galactica)
Le fil rouge est un élément plus-ou-moins présent à travers les épisodes qui passent, mentionné plus-ou-moins fréquemment par les protagonistes, selon que la série soit sous forme de feuilleton (donc avec des épisodes qui se suivent et demandent aux spectateurs un grand engagement, tels que The Walking Dead ou Battlestar Galactica) ou au contraire procédurale (c’est-à-dire constituée d’épisodes relativement indépendants, qui demandent un degré d’engagement moindre chez le spectateur puisqu’il est possible d’en manquer sans perdre totalement le fil de l’intrigue, telles que toutes les séries policières).
Il existe des séries qui mêlent les deux en fonction des saisons ou qui possèdent un équilibre entre les épisodes dits feuilletonnants et ceux indépendants (comme Buffy, Angel, Supernatural).
Dans le cas d’une série procédurale, les scénaristes peuvent faire avancer le fil rouge – c’est-à-dire la quête des personnages – pour relancer la sauce (comme dans X Files avec les épisodes « mythologiques », c’est-à-dire centrés sur la quête de Mulder).
Sur le plan littéraire, on peut considérer que les histoires de héros comme Arsène Lupin, Sherlock Holmes ou encore Hercules Poirot préfigurent les séries procédurales, au sens où on peut tout à fait lire un certain nombre de leurs aventures dans le désordre. Par exemple, bien que Sherlock Holmes ait un grand ennemi (Moriarty) qui le motive en partie, Moriarty n’est pas exploité dans toutes les histoires.
Ces exemples peuvent être intéressants dans la compréhension de la scénarisation d’une saga ou d’une série, même en ce qui concerne les romans. Il est donc primordial de comprendre le mécanisme d’une série TV par exemple pour venir à bout de son roman, au fil des saisons qui passent (c’est-à-dire au fil des romans qui suivent).


Enfin bref ! Pour en revenir à notre sujet principal, il est donc un point principal à retenir du roman : ce n’est pas une simple histoire racontant un évènement de E à T en mentionnant simplement les backgrounds des personnages ou leur futur. On peut considérer le roman comme une histoire commençant à A et finissant à Z, c’est-à-dire de la naissance du personnage (même s’il n’est que mentionné qu’il a vécu dans un orphelinat et qu’aujourd’hui commence son premier jour de travail) à sa mort (même si on termine l’histoire ou le prologue par « il vécut heureux jusqu’à la fin de ses jours »).

Aujourd’hui les éditeurs séparent deux types de roman : les longs et les courts.
Ils se basent sur le nombre de mots pour déterminer la longueur du roman en question mais en principe, si le roman court n’est pas aussi étoffé que le long, il devrait néanmoins figurer à l’intérieur de l’histoire une trame principale, une secondaire, et quelques péripéties pour donner consistance à cette forme appelée « roman ».
Pour vous donner quelques idées non exhaustives, on dit qu’un roman commence à environ 40 000 mots, ce qui équivaut à peu près à un roman de 250 pages ; on parle donc dans ce cas-là d’un roman court. Au-delà de 60 000 mots, on peut considérer l’écrit comme un roman long (ou roman tout court).
Certains éditeurs donnent également des normes à respecter selon le genre du roman mais cela dépend vraiment d’un éditeur à un autre… De même pour la séparation en plusieurs tomes d’un récit dépassant par exemple les 100 000 mots.



II. Novella

Ce qui m’amène à cette deuxième forme de récit que je voudrais partager avec vous : la novella.
Cette forme de récit est impérativement à ne pas confondre avec le roman ou, pire encore !, la nouvelle (forme que l’on étudiera peu après).

La novella (que l’on peut appeler aussi histoire courte, récit court, one-shot, etc…) pourrait être considérée comme une tranche de vie, un passage de la vie que l’on souhaite partager, sans narrer à travers de nombreuses péripéties les évènements qui complèteraient ce récit.
Pour faire simple et reprendre mon exemple alphabétique, la novella est une histoire commençant à D et se terminant à P… Il y a évidemment un background et un futur mais en l’état, ce n’est pas ce qui intéresse l’auteur. Ici, le but de l’auteur est de s’attarder sur une seule et unique trame principale, d’en apporter tous les éléments qui l’intéressent, et d’en venir à bout.
Bien évidemment, il peut (et souvent) y avoir de petites trames secondaires accompagnant cette histoire courte mais l’intérêt de l’histoire se porte principalement voire uniquement sur cette trame principale.
Quelques exemples pour étayer cette idée :
- Brume de Stephen met en scène l’unique intrigue où il faut fuir les monstres
- L’intrigue de Les Montagnes hallucinées de H.P Lovecraft est d’explorer une cité étrange
- Ou encore rejoindre une ville dont le héros a rêvé dans La Quête onirique de Kadah l’inconnue de H.P Lovecraft

/!\ Petite précision de Kailyn Mei /!\
Les péripéties présentes dans la novella sont en général toutes en rapport direct avec la quête de cette forme de récit et il n’y a pratiquement aucune digression – sauf peut-être de la part de Stephen King qui est un professionnel de la digression.


Il n’est pas toujours facile d’aborder ce format à cause notamment de sa brièveté. L’auteur a pour but de faire passer plusieurs messages à travers un court récit et, parfois, il n’y parvient pas forcément bien.
Dans ce genre de cas, ça ne l’intéresse pas d’explorer des milliers d’évènements qui auraient pu se produire. Non. Il a un objectif et, sans parler de vitesse, son but est de l’atteindre sans tergiverser. D’y apporter les éléments qui l’intéressent le plus clair et concis possible, sans devoir paraphraser sur des milliers de détails inutiles.

Aujourd’hui, beaucoup d’auteur (dont moi-même) font l’erreur de vouloir utiliser cette forme à travers une histoire qui en demande plus. Je parle principalement des récits se situant dans des univers fictifs et/ou parallèles, remettant en cause notre système mondial bien connu et réel. Inclure des créatures surnaturelles dans une histoire courte est bien difficile s’il nous faut comprendre, nous autres lecteurs, comment se développe l’univers en question.
L’opération est certes difficile mais pas impossible. Beaucoup d’auteurs parviennent à donner le change dans ce format, à introduire correctement l’univers complexe qu’est le leur tout en se gardant le droit de ne pas développer plus, de rester sur son objectif principal.
Ce n’est donc pas impossible.

/!\ Petite précision de Kailyn Mei /!\
Aujourd’hui, les auteurs font des univers trop complexes en y incluant des créatures surnaturelles pour correspondre parfaitement à ce format. Dans ces univers complexes, le lecteur a besoin de plus de détails et explications sur les espèces mises en jeu, les tenants et aboutissants des villes et pays qui font leur monde, etc…
Chez King, le format marche car on ne cherche pas à savoir exactement ce que sont ces créatures ni pourquoi elles sont là. Quant à Lovecraft, il raconte surtout l’expérience d’individus lambda face à l’horreur cosmique et, s’il y a une mythologie sous-jacente, c’est surtout cette expérience de l’horreur qui est racontée au lecteur.
L’auteur devrait donc poser les éléments utiles à son récit, les détails indispensables à son intrigue, et bazarder le reste en ne faisant que le mentionner, à peine, pour donner consistance à son univers sans entrer dans une intrigue de roman.
Autre détail non négligeable : plus il y a de protagonistes dans un récit, moins il est possible de garder un format de récit court. Mieux vaut peu de personnages à la psychologie bien développée pour une novella qu’une multitude qu’on mentionnerait à peine pour un semblant de consistance qui s’effriterait bien trop vite.


Ce format est donc une novella, plus simple que les trames alambiquées et complexes que l’on peut retrouver dans un roman, mais n’est en aucun cas un travail inachevé.
Souvent on peut lire dans des chroniques « oui, j’ai aimé mais j’aurais voulu lire un roman ». Et moi, sans cesse je me demande : « mais dans ce cas, pourquoi avoir choisi de lire une novella ? »
Aujourd’hui, il existe sept trames différentes* à exploiter et un milliard de versions dérivées avec lesquelles jouer. C’est autant en ce qui concerne la musique. Il existe sept notes, des différences de tons graves et aigues, et autant d’assemblages possibles que l’imagination peut créer. Eh bien la littérature c’est pareil. Il n’existe pas beaucoup de notes principales mais on peut en jouer à l’infini.
Quand vous écoutez un chanteur de hip pop, vous n’allez pas vous plaindre parce que môssieu ne joue pas du rock, ce que vous préférez. Non ! Vous allez soit écouter un autre chanteur qui joue ce que vous aimez, soit vous allez chercher l’unique chanson rock que votre chanteur hip pop joue.
Donc messieurs dames, s’il vous plaît, cessez de dire dans vos chroniques que vous auriez voulu lire un roman alors que vous avez choisi une novella. Quand je vais dans une librairie et que je choisi un livre historique, je ne me plains pas qu’il n’y ait pas de vampires ou d’extraterrestres dans cette histoire ! C’est stupide de ma part et agaçant à entendre. (Sauf évidement s’il s’agit d’un roman historique parallèle mais ça c’est autre chose).
Donc maintenant, si vous souhaitez un roman, allez lire un roman ! Si vous vous mettez en condition pour lire une novella, et si l’auteur a fait correctement son travail, il n’y a aucune raison d’en demander plus !

Enfin, comme pour le roman, il y a un quota de mots non exhaustif que les éditeurs prennent en compte pour ce format de récit : une novella est, d’une manière générale, inférieure à 40 000 mots. Pour un bon novella, il faudrait un minimum d’environ 20 000 mots pour que l’histoire soit bien construite et complète, mais cela n’exclut en aucun cas les récits bien plus courts !

/!\ Beaucoup d’éditeurs parlent de recueils de nouvelles à tort ! Il s’agit bien de novellas regroupées sous un thème commun, comme pour les Appels à Textes par exemple.
Je ne dis pas que les recueils de nouvelles n’existent pas, au contraire !, mais la plupart du temps, les éditeurs et auteurs se trompent totalement…




III. Nouvelle

Ce qui m’amène donc au format de récit le plus méconnu aujourd’hui et qui ne cesse de tromper les lecteurs.
Peu de gens, que ce soit dans l’édition – drame ! – ou parmi les auteurs, semblent connaître cette forme de récit car je vois le terme utilisé partout à mauvais escient…

La nouvelle est un format de récit court… je dirais très court même, dont le but est d’apporter un dénouement surprenant final.
En d’autres mots, cette forme est impérative à différencier de la novella car elle apporte ce petit plus à la fin qui nous fait nous questionner, qui fait battre notre cœur, qui nous fait sourire aussi, mais surtout qui n’apporte pas une conclusion classique et linéaire à l’histoire que l’on souhaitait mettre en avant. La conclusion peut être une suspension d’histoire, comme si l’auteur lui-même avait fait une chute et avait coupé son histoire. La chute doit être surprenante et quasi-inattendue.

Pour la nouvelle, il n’y a pas besoin de background aux personnages, ni de réponses concrètes aux lecteurs, parfois même on laisse volontairement les questions se poser sans explications dans l’unique but de faire travailler le lecteur, de le faire se questionner sur une suite potentielle. En gros, de ne pas laisser le lecteur tranquille une fois la lecture achevée. Et je dirais même que laisser une impression d’insatisfaction est un plus recherché par les auteurs de nouvelles.
/!\ Les conseils lecture de Kailyn Mei :
- La Horla de Maupassant
- Échos obscurs de Dennis Labbé qui suscite chez nous parfois l’incompréhension justement en raison de tous les éléments cités
- Les nouvelles de Stephen King

Les genres littéraires les plus utilisés pour ce format sont le fantastique, l’horreur et, d’après ce que j’ai compris, le policier. Mais je pourrais ajouter le comique. Il suffirait d’une petite histoire où on lirait les tribulations d’un narrateur qui ne comprend pas les réactions de ses camarades et au final découvrir que le narrateur est un chien, d’où son incompréhension et la dissonance entre ce qui est normal pour un humain et pas pour lui.
Le but est, encore une fois, d’avoir une chute inattendue qui fait dire « aaaah ! » à la fin.

S’il vous plaît, messieurs et mesdames auteurs et éditeurs qui me liront, à partir de maintenant, arrêtez de nous induire en erreur ! Quand je vois une histoire marquée « nouvelle » alors qu’il s’agit d’une novella, ça me laisse un a priori non souhaitable, un arrière-goût d’insatisfaction parce que je n’ai pas reçu ce que j’ai commandé.
Quand je veux lire une nouvelle et que j’achète un recueil ou ledit format à l’unité, je m’attends à lire une nouvelle. Si j’achète un roman, je m’attends à en lire un avec plusieurs trames donc, et non pas une histoire courte avec une seule trame principale développée…
Confondre les formats de récit est le pire point négatif qui pourrait exister pour un récit !

Pour les demandeurs de quota de mots, sachez qu’il n’y en a pas, tout simplement. Cela peut être un paragraphe, comme une page, comme quinze pages…
Cependant, on sort évidemment du contexte de la nouvelle si on commence à nourrir de détails le récit, qu’on y inclut une dizaine de personnages dont on expliquera les origines, etc…




IV. Poésie

La poésie est, en réalité, la première forme de récit existante au monde. À l’aube des premiers écrits littéraire, tout se faisait par rime et par chant. Au fil de époques, ce format s’est développé, prenant une apparence dite « de prose », jusqu’à donner naissance plus tard au roman.
On reconnaît une poésie grâce à l’ambiance lyrique qui émane du texte. Les phrases sont peu ou prou linéaires, pleines de métaphores qu’il faut analyser pour en comprendre le sens.
D’une manière générale, une poésie est un format très court, quelques lignes tout au plus, racontant une histoire ou une impression, une opinion, une vision, peu importe en réalité ! Car ce qui fait la consistance de la poésie est le style littéraire de l’auteur, les mots qu’il a choisis, comment il a décidé de les assembler, etc… Ce n’est donc pas le récit en lui-même, le contenu, l’histoire si vous préférez, mais bien la forme dans ce cas précis.



V. Essai

Je suis assez peu familière avec ce format mais de ce que j’en sais, l’essai est une sorte de réflexion. C’est un récit personnel, exposant des opinions qui sont propres à l’auteur, dans une narration non codifiée. Ce qui veut dire que ce peut être long ou court, peut faire intervenir des éléments extérieurs sous forme de dialogue ou non, etc… Ce n’est pas une fiction mais la réflexion peut apporter des éléments fictifs pour expliquer ses propos.

Je n’ai malheureusement pas grand-chose à ajouter sur cette forme de récit mais je promets d’essayer d’en savoir plus pour voir s’il y a des éléments intéressants à ajouter…



*Dans un prochain article, je vous parlerai de ces sept trames universelles plus en détails

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