Retranscription d’un rêve [plume criarde]

Dans la lignée des exercices de description, nous allons aborder aujourd’hui une méthode qui ne relève d’aucune règle mais, surtout, d’aucun fil directeur logique.
Après avoir travaillé votre style de description dans l’un des travaux précédent, aujourd’hui vous allez laisser libre court à votre imagination et la faire parler. Pour ce faire, nous allons utiliser nos rêves.

Le domaine du rêve relève généralement de l’abstrait. Mais, dans certains cas, il nous est tout à fait possible de le retranscrire par mots – ou du moins, c’est ce sur quoi nous allons essayer de travailler aujourd’hui.
Cet atelier relève plus d’un jeu – certes, difficile – qu’un véritable exercice d’écriture : vous allez penser au dernier rêve que vous avez fait et nous le raconter avec le plus de détails possibles. Vous pouvez rejouer sur votre style créé via l’exercice précédent, ou alors vous pouvez simplement écrire au feeling (si je n’attache pas beaucoup d’importance à votre style pour cet exercice-ci c’est parce qu’il ne s’agit pas d’un atelier de style, plutôt d’un jeu pour vous apprendre à exploiter votre imagination).


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*Je rappelle que ce forum est un atelier d’écriture de langue française, merci de faire un effort d’orthographe
*N’hésitez pas à commenter les songes tordus des uns et des autres (xD)
*Pas de taille de texte exigée, vous écrivez comme vous en avez envie, de la longueur nécessaire à faire partager votre rêve, que ce soit cours ou long, peu importe.

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À vos plumes ! ^.^





Ayant déjà travaillé pour moi-même ce genre d’exercice auparavant (pour ceux qui me connaissaient avant ce forum, il y avait la section « Journal des Rêves » sur mon site où le but était d’écrire mes rêves au jour le jour), j’ai décidé de vous en partager un qui date donc d’un certain moment – l’excuse pour ne pas avouer n’avoir pas été capable de se souvenir du rêve probablement très étrange fait la nuit dernière (lol)


~~J’étais dans ce qui me semblait être la maison de ma grand-mère, à Paris. Il y avait toute la famille ou presque. J’ai momentanément reconnu R ou S, A et H ; ma grand-mère était là, évidement, dans le salon avec la plupart de mes oncles et tantes, comme M je crois ou C. Bizarrement, je suis en train de me rendre compte que je n’ai peut-être pas vu ma mère… Bizarre…
Enfin bref, ça commence comme ça : je suis dans la (petite) salle de bain avec une de mes cousines (probablement) et puis L. L qui, normalement, a les cheveux bruns, presque raides et longs, elle avait une drôle de coupe et couleur ! D’abord, elle était blonde ! Méchées de noir !! Coupe au carré ! *dead* Soyons honnête, ça ne lui allait pas du tout ! Mais le pire je crois que c’est la mèche de cheveux hyper longue, partant de sa nuque à plus bas que ses fesses, façon tail, qui était toute blonde en temps normale… sauf quand on l’exposait à la lumière factice de la salle de bain où elle devenait bleu ciel…
« WTF ? » allez-vous me demander… « I don’t know » pourrais-je seulement vous répondre…
Mais le rêve ne finit pas là. Je sens soudainement que l’immeuble s’affaisse, comme quand on descend un ascenseur. Au début, légèrement. Puis très fort. Je sens aussi que l’immeuble penche sur le côté vers la cour (où il atteint l’immeuble d’en face qui parvient à le stopper sans dégâts).
Puis, quand plus rien ne bouge, je vais dans une première chambre voir si tout le monde va bien (je crois reconnaître M ou A voire leur frère et sœur mais je ne suis plus sûre.)
Ensuite, je vais dans la dernière chambre (dans mon rêve, je saute deux chambres) et je vais voir si ma sœur va bien. Elle dormait, blessée au pied qu’elle était, un écho de la réalité (oui, elle était blessée dans la réalité et ça s’était retrouvé dans mon rêve). Bref, groggy, elle n’avait rien senti.
Un petit coup d’œil à la petite cour de l’immeuble puis un autre à l’avant où les zones du potager, au lieu d’être détruits par ce drôle de mouvement, ont été déplacé et ont presque tous survécu.
Je tiens quand même à signaler qu’il n’y a pas de potager chez ma grand-mère, qu’il s’agit juste d’une petite allée de béton devant la porte d’entrée de son immeuble, entourée de deux landes de terre avec pelouse et un arbre.
Le plus drôle reste le final : soudainement, j’ai une vue latérale de la coupe de l’immeuble qui me fait le voir tel qu’il a été déplacé. En fait, pas d’affaissement ou de penchement sur le côté, simplement que chaque appartement est devenu un cube ou un rectangle indépendamment relié les uns aux autres. Un peu comme un jeu de Lego qu’on aurait mal monté – personnellement, cela me fait penser à un immeuble construit artistiquement…
Après impossible de me souvenir de la suite…